Réalisateur: Satoshi Kon
Origine : Japon
Titre original : Mousou Dairinin
Type : Série TV
Genre : Drame
Durée : 13 x 24 minutes
Année de prod. : 2004
Produit par : Paranoia Agent Committee
Satoshi Kon est le célèbre réalisateur des quatre excellents longs-métrages Perfect blue, Millenium actress, Tokyo Godfathers et le récent Paprika. Pour moi ces films représentent le must en terme d'animation, à égalité avec miyazaki mais dans un tout autre style, incomparable.
Paranoia agent est la série télévisée qu'il a réalisée avant Perfect Blue, ce qui fait qu'on retrouve pas mal de points commmuns entre ces deux oeuvres: en particulier l'exploration du sentiment de paranoia et de différentes psychoses comme la schizophrénie, leur exploitation proprement cinématographique, l'expression de l'absurde mêlé à un humour noir et percutant. Le tout faisant toujours sens, que ce soit pour dénoncer les travers de la société japonaise contemporaine ou pour explorer avec humour les méandres de l'âme humaine.
c'est une oeuvre que je qualifierais de complète: un graphisme au réalisme presque effrayant, une animation géniale (selon moi), un scénario en spirale qui tout en noyant le spectateur dans un réseau sans fin de suppositions, l'attire et l'aspire dans une atmosphère glauque et complètement déjantée à laquelle on ne peut qu'adhérer.
c'est un hymne à la fantaisie, au rêve et à la liberté de création, une réussite totale, une oeuvre qui n'est pas vaine car elle aura toujours quelque chose à vous apporter...
Une chose est sûre, de toutes les séries que j'ai pu voir et apprécier, celle-ci est à part, elle est exceptionnelle. Au même titre que 20th century boys pour le manga, c'est une oeuvre à ne surtout pas manquer.
Origine : Japon
Titre original : Mousou Dairinin
Type : Série TV
Genre : Drame
Durée : 13 x 24 minutes
Année de prod. : 2004
Produit par : Paranoia Agent Committee
Satoshi Kon est le célèbre réalisateur des quatre excellents longs-métrages Perfect blue, Millenium actress, Tokyo Godfathers et le récent Paprika. Pour moi ces films représentent le must en terme d'animation, à égalité avec miyazaki mais dans un tout autre style, incomparable.
Paranoia agent est la série télévisée qu'il a réalisée avant Perfect Blue, ce qui fait qu'on retrouve pas mal de points commmuns entre ces deux oeuvres: en particulier l'exploration du sentiment de paranoia et de différentes psychoses comme la schizophrénie, leur exploitation proprement cinématographique, l'expression de l'absurde mêlé à un humour noir et percutant. Le tout faisant toujours sens, que ce soit pour dénoncer les travers de la société japonaise contemporaine ou pour explorer avec humour les méandres de l'âme humaine.
c'est une oeuvre que je qualifierais de complète: un graphisme au réalisme presque effrayant, une animation géniale (selon moi), un scénario en spirale qui tout en noyant le spectateur dans un réseau sans fin de suppositions, l'attire et l'aspire dans une atmosphère glauque et complètement déjantée à laquelle on ne peut qu'adhérer.
c'est un hymne à la fantaisie, au rêve et à la liberté de création, une réussite totale, une oeuvre qui n'est pas vaine car elle aura toujours quelque chose à vous apporter...
Une chose est sûre, de toutes les séries que j'ai pu voir et apprécier, celle-ci est à part, elle est exceptionnelle. Au même titre que 20th century boys pour le manga, c'est une oeuvre à ne surtout pas manquer.
Histoire (source: animeland)
Panique sur la ville de Tokyo ! Des agressions en série sont perpétrées par un mystérieux jeune garçon surnommé le Shônen Bat (le garçon à la batte). Sur ses rollers dorés, il peut surgir de nulle part, à n’importe quel moment, pour fondre sur ces proies prises au hasard…
Le hasard justement, la police n’y croit guère. Toutes les victimes sont plus ou moins reliées entre elles. Qu’elles soient amies, ou simple passante dans la rue, toutes se sont croisées au moins une fois dans la mégapole nippone. Ainsi, chaque épisode est l’occasion d’une ou deux attaques contre des victimes, dont la personnalité – comme souvent chez KON – est plus trouble qu’il n’y paraît de prime abord. Durant les quatre premiers épisodes, nous croisons ainsi : Sagi Tsukiko, une créatrice de peluche en manque d’inspiration ; Kawazu Akio, un paparazzi qui a de gros problèmes d'argent ; Taira Yuuchi, qui est la star de son école… Jusqu’au jour où tout le monde le soupçonne d’être le fameux Shônen Bat ! Mis à l’écart par ses amis, il sombrera petit à petit dans la schizophrénie, jusqu’à accuser l’un des camarades, Ushiyama, le petit gros sympa de l’école, d’être à l’origine du complot visant à le discréditer. Vient ensuite Chouno Harumi, une studieuse assistante d’un professeur d’université en passe de se marier. Mais Harumi a aussi un secret : la nuit elle devient Maria, une prostituée fétichiste ! Souffrant d’un dédoublement de la personnalité, Harumi communique avec son double grâce à un répondeur téléphonique, et inversement ! Chacune s’accusant d’usurper la place de l’autre, qui va ainsi gagner la partie ? Et enfin voici Hirukawa, un petit flic obèse et corrompu jusqu’à la moelle…
Ces personnages ne constituent qu’un échantillon des protagonistes, puisque le générique d’ouverture nous les présente tous, avant même qu’ils n’interviennent dans la série. Dès lors, il n’y a plus qu’à guetter leur apparition pour tenter de reconstituer peu à peu le puzzle des événements. Un mobile d’agression mystérieux, (les victimes semblent être « délivrées » par le coup de batte, qui intervient toujours au pire moment de leur vie), des coups de théâtre déstabilisants : la série parvient à instaurer une atmosphère de paranoïa propice à la schizophrénie, à la fusion du rêve et de la réalité déjà si présente dans les précédentes œuvres de KON Satoshi…