Je vais vous parler d'un auteur qui se fait discret dans nos contrées mais qui est toutefois intéressant : Hideo Azuma.
Hideo Azuma est un mangaka japonais né en 1950 à Hokkaido. Il publie divers œuvres comme de la scifi absurde ou des mangas ecchi qui nous sont totalement inconnus, nous, occidentaux. Pour autant, nous avons pu le connaitre via deux adaptations animées de ses mangas : La Petite Olympe et les Dieux et Supermana diffusés en 1989 sur la Cinq dans l'émission "Youpi l'école est finie".
Je suppose que vous ne connaissez pas, rassurez-vous, moi non plus. Cela dit, il est assez connu dans son pays d'origine pour avoir rencontré les stars de l'époque comme Ishonomori ou Tezuka, et on lui attribue la création du genre moe, qui plait encore de nos jours toujours autant aux otakus.
Ce qui nous intéresse vraiment, c'est les deux seuls mangas de lui qui sont parus chez nous ; Journal d'une disparition et Journal d'une dépression, et c'est très loin de tout ce qu'il a produit jusqu'ici.
Journal d'une disparition
Paru chez Kana en 2007 dans la collection Made In, 10€
Le manga raconte trois périodes de la vie de l'auteur :
- période où il décide de plaquer sa vie de mangaka pour devenir SDF
- période où il recommence à fuguer pour devenir manutentionnaire
- période où il est alcoolique
Ce manga nous plonge dans les méandres du genre social et malgré le style naïf de l'auteur, ce qu'il raconte est assez dur à appréhender, mais tellement enrichissant. Je n'ai jamais vu un manga aborder de tels thèmes et de cette façon.
Journal d'une dépression
Paru chez Kana en 2009 dans la collection Made In, 10€
Cette fois, Azuma raconte sa vie après avoir été de boire, et sous forme d'un journal. Je vous préviens de suite, la lecture de cet ouvrage est tout aussi enrichissante que le précédent mais beaucoup plus dur à aborder. Azuma essaie de nous montrer sa vie de dépressif, et certaines de ses actions sont souvent répétées, ce qui peut devenir rébarbatif.
Quoiqu'il en soit, ces deux tomes on été une claque pour moi, et je recommande aux plus expérimentés et aux plus mûrs d'entre vous de tenter la lecture qu'il faut voir comme un manuel de vie, et non pas vraiment comme un divertissement.
Et si vous ne me croyez quand je vous dit que ce manga est instructif, voyez ça :
Le Journal d'une disparition a été adapté dans plusieurs langues et je doute que ce soit pour en faire des best-seller de divertissement. Surtout quand on sait que certains autres mangas de divertissement ne passent pas les frontières nippones.
Bref, essayez, par n'importe quel moyen, je vous assure que c'est très intéressant, et surtout, j'aimerais avoir d'autres avis pour comparer mes impressions
Hideo Azuma est un mangaka japonais né en 1950 à Hokkaido. Il publie divers œuvres comme de la scifi absurde ou des mangas ecchi qui nous sont totalement inconnus, nous, occidentaux. Pour autant, nous avons pu le connaitre via deux adaptations animées de ses mangas : La Petite Olympe et les Dieux et Supermana diffusés en 1989 sur la Cinq dans l'émission "Youpi l'école est finie".
Je suppose que vous ne connaissez pas, rassurez-vous, moi non plus. Cela dit, il est assez connu dans son pays d'origine pour avoir rencontré les stars de l'époque comme Ishonomori ou Tezuka, et on lui attribue la création du genre moe, qui plait encore de nos jours toujours autant aux otakus.
Ce qui nous intéresse vraiment, c'est les deux seuls mangas de lui qui sont parus chez nous ; Journal d'une disparition et Journal d'une dépression, et c'est très loin de tout ce qu'il a produit jusqu'ici.
Journal d'une disparition
Paru chez Kana en 2007 dans la collection Made In, 10€
Le manga raconte trois périodes de la vie de l'auteur :
- période où il décide de plaquer sa vie de mangaka pour devenir SDF
- période où il recommence à fuguer pour devenir manutentionnaire
- période où il est alcoolique
Ce manga nous plonge dans les méandres du genre social et malgré le style naïf de l'auteur, ce qu'il raconte est assez dur à appréhender, mais tellement enrichissant. Je n'ai jamais vu un manga aborder de tels thèmes et de cette façon.
Journal d'une dépression
Paru chez Kana en 2009 dans la collection Made In, 10€
Cette fois, Azuma raconte sa vie après avoir été de boire, et sous forme d'un journal. Je vous préviens de suite, la lecture de cet ouvrage est tout aussi enrichissante que le précédent mais beaucoup plus dur à aborder. Azuma essaie de nous montrer sa vie de dépressif, et certaines de ses actions sont souvent répétées, ce qui peut devenir rébarbatif.
Quoiqu'il en soit, ces deux tomes on été une claque pour moi, et je recommande aux plus expérimentés et aux plus mûrs d'entre vous de tenter la lecture qu'il faut voir comme un manuel de vie, et non pas vraiment comme un divertissement.
Et si vous ne me croyez quand je vous dit que ce manga est instructif, voyez ça :
Le Journal d'une disparition a été adapté dans plusieurs langues et je doute que ce soit pour en faire des best-seller de divertissement. Surtout quand on sait que certains autres mangas de divertissement ne passent pas les frontières nippones.
Bref, essayez, par n'importe quel moyen, je vous assure que c'est très intéressant, et surtout, j'aimerais avoir d'autres avis pour comparer mes impressions
