Pour faire, court, ce que j'aime, c'est que malgré la simplicité du scénario, on est régulièrement surpris ; malgré la simplicité du dessin, il est plein de personnalité ; afin d'appuyer l'émotion dramatique, l'auteur nous montre des scènes atroces, mais avec beaucoup de pudeur.
C'est surtout ce dernier point qui est réussi. Beaucoup montrent franchement le gore et le sexe et si on leur fait un reproche, on brandit que c'est de la censure. Pour moi, c'est du voyeurisme. Et Mitsuhisa a tout compris, dès son premier manga, alors qu'il a fait ses armes chez l'exemple même du dessinateur voyeuriste (il a été assistant de Kentarô Miura). Mitsuhisa montre régulièrement des scènes de torture et d'horreur à tel point qu'on est plein d'emapthie pour les victimes, mais il sait montrer juste ce qu'il faut et s'arrêter quand ça devient insoutenable. C'est un génie.
Et je me sens prête pour relire les BDs de Leo, Aldebaran, Bételgeuse et Antares que je lisais au collège et que j'ai complètement oubliées jusqu'à ce que je repasse devant à la fnac !
C'est marrant, j'avais demandé à mon libraire des bons titres de SF, et il m'avait conseillé Leo. Pas mal d'albums sont dispos dans ma bibliothèque universitaire, j'irai les emprunter à la rentrée. Si je fais la rentrée
Au niveau envie, après la claque qu'a été la
Trilogie Nikopol, il va sans dire que je vais lire pas mal de trucs d'Enki Bilal prochainement. Je vais très vite prendre la
Tétralogie du Monstre, son autre saga culte !